Entre le décolleté plongeant de Juliette, ses yeux qui brillent et ses trémolos dans la voix, et l'inévitable scène du rouge à lèvres, face à l'homme froid et droit. Entre la bistrote italienne résignée et tradi avec sa sagesse de comptoir, la mariée qui sourit et celle qui pleure, et la vieille pathétique qui se traîne en tremblotant avec son croûlant de mari à travers la place de l'église. Ou encore la touriste dans la lune que son mari remontrance tendrement parce qu'il sait ce dont elle a besoin au fond d'elle-même, mieux qu'elle-même...
Abbas nous prendrait-il pour le sexe faible ?
De toute façon, dans son film, l'homme ne vaut pas mieux. Incapable de faire face à ses responsabilités, incapable de s'arrêter, lui aussi égoïste et peu enclin à pardonner. Et le mariage n'est donc au final qu'un conformisme social, permettant aux jeunes de vivre leurs illusions et aux vieux de ne pas toujours crever seuls comme des chiens.
Bonjour la déprime.
Typographie : prolongements et ligatures
Il y a 2 mois
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