lundi 18 juillet 2011

"Stay hungry, stay foolish"



Discours humaniste qui n'est pas sans échos avec le message de Rilke ci-dessous. Sauf que Steve est dans un point de vue volontariste. Il faut trouver sa voie, ne jamais se poser, chercher sa passion. Pour Rilke, il faut faire le silence pour laisser s'exprimer un besoin très profond. Pour les deux, la vie s'éclaire quand on ose / accepte de libérer son intuition et de voir la beauté / le potentiel de ce dont on dispose.

mardi 21 juin 2011

Créer par nécessité

"Demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de votre nuit; me faut-il écrire ? Creusez en vous-mêmes à la recherche d'une réponse profonde. Et si celle-ci devait être affirmative, s'il vous était donné d'aller à la rencontre de cette grave question avec un fort et simple "il le faut", alors bâtissez votre vie selon cette nécessité; votre vie, jusqu'en son heure la plus indifférente et la plus infime, doit être le signe et le témoignage de cette impulsion."


"Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour appeler à vous ses richesses; car pour celui qui crée il n'y a pas de pauvreté, pas de lieu pauvre et indifférent."


De la nécessité d'écrire, Erich Maria Rilke

lundi 7 mars 2011

Témoignage 3

"À la libération, la vie a repris très vite. Un allemand voulait rester, « Marjan ». Il a dit 'je reste avec vous', alors mon père a dit ‘non, non’ »

dimanche 6 mars 2011

Témoignage 2

"Tout le long du chemin communal, qui descendait à l’étang, il y avait des bidons stockés par les allemands. C’est parti vite, en 1944. Au moment de la bataille de Normandie. Mon père avait peur : une bombe américaine est tombée sur la faïencerie et dans les bois de l’autre côté de l’étang des P. Ça a fait un trou hein ! Si c’était tombé sur nous, on aurait tous brûlés !"

samedi 5 mars 2011

Témoignage 1

"Ce jour là mon beau-frère, A., travaillait chez monsieur H. à la Petite Cour des Bois. Les jeunes étaient partis la mitraillette sur le dos. La Gestapo est arrivée sur la petite route, eux marchaient. Ils ont essayé de se sauver dans le champ. La Gestapo les a rattrapés, ils ont mitraillés. Quand ils sont partis, mon beau-frère est allé les voir. Un parlait encore : "Qu'est-ce que je peux souffrir, qu'est-ce que je peux souffrir, il faut m'éteindre !" C'était incroyable, ils avaient mitraillé partout, dans les yeux... L'autre était décédé. Ils croyaient... à 16-17 ans on se rend pas compte parfois."

Complètement débordée

Zoé Shepard a fait sensation récemment avec la publication de son "roman-critique" de la fonction publique territoriale, Complètement débordée.

En quelque sorte l'équivalent de L'open-space m'a tué, mais en plus épais, dans tous les sens du terme. Plus de pages, plus d'insultes à peine déguisées, autant de clichés.
Lisez les trois première lignes de ce torchon malveillant, vous aurez tout lu.

Signé : une attachée territoriale déçue.

dimanche 27 février 2011

Ventre Mou, maire de XXXXX

M. X, maire de la ville de XXXX, s'assied avec un soupir à la table du CM (Conseil Municipal). Il se prépare à affronter la marée des critiques de l'opposition. Ses principaux adversaires sont le Hibou, avec son regard inquiétant derrière ses lunettes loupes, la Crécelle, dont la voix monte en crescendo au rythme de son indignation - à chacune de ses interventions, et le Rentre-dedans. Le Rentre-dedans ne mâche pas ses mots. Et comme il trouve que la communauté d'agglomérations à laquelle appartient la ville mène sa barque aux dépends des XXXXois, il reproche au maire d'être... le "Ventre Mou de l'agglomération". Ventre Mou hoche la tête d'un air ennuyé. Il marmonne un vague argument dans les tremblements son double-menton. Et l'opposition victorieuse passe à la question suivante.