mardi 24 novembre 2009

"If you sing the songs of the other side, you cannot bomb them"

Ce film est un reportage sur une belle initiative, artisitque, originale, optimiste, et non médiatisée. Faites passer le message !

mardi 17 novembre 2009

Demo Kratie

Suite à l'anniversaire de la chute du mur de Berlin, il est intéressant de se demander comment la ville a fait pour réunir ses deux parties. A ce sujet je recommande l'expo du musée d'histoire contemporaine, qui aborde le sujet d'une façon non conventionnelle : les images d'archives se confondent avec des expressions artistiques, pour donner une "impression" du résultat de la réunification berlinoise.




Cette présentation mélange les époques, les supports, la politique, le social, la culture, et traduit vraiment la notion de "palympseste", si chère à nos profs de prépa. Le palympseste était un parchemin de peau utilisé plusieurs fois (antiquité). Pour ce faire on grattait la couche d'écriture précédente, pour en inscrire une nouvelle. Au final on percevait l'ancienne écriture à travers la nouvelle, par les creux qu'elle avait laissée.

Par contre pour tirer pleinement les enseignements de ces trois petites salles très denses, je vous conseille d'abord de lire l'excellent commentaire de ce site :
http://www.toutpourlesfemmes.com/conseil/Berlin-l-effacement-des-traces.html

Petite remarque perso : ne manquez pas l'affiche "Demo Kratie" de Wolf Leo, dont je n'ai malheureusement pas l'image. Cette affiche traduit le retournement par les Berlinois d'un des instruments du pouvoir communiste : la manifestation. En effet du temps de la RDA, les manifestations populaires sont nombreuses, codifiées et imposées. Elles sont un moyen de contrôle et de propagande. Or en octobre et novembre 1989, les Berlinois se réapproprient les "Demonstrations" ou "Demo". Ils en font un moyen de contestation spontané, qui finit par renverser le pouvoir en place. On peut donc réellement parler de Démocratie, au sens de pouvoir... par la manif !

dimanche 15 novembre 2009

Paris vu par une parisienne

Je profite d'une mission "de terrain" à effectuer pour mon agence (prendre en photo les façades des distributeurs automobiles...) pour vous proposer un petit aperçu de Paris, pris sur le vif !













mardi 10 novembre 2009

Check Point Rostropovitch

Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin est abattu. Devant les ruines encore fumantes du "mur de la honte", au milieu de la liesse générale, dans une ambiance irréelle de libération et dans la sensation de vivre un événement historique, un musicien russe se lance.
Seul.
Sur son violoncelle.
Un moment de recueillement au coeur d'un immense mouvement de foule.
Il s'appelle Msistlav Rostropovitch.

C'est cet instant unique que 27 violoncellistes européens ont commémoré ce soir, entre 19h et 19h30, sur la place de la Concorde. Postés sur les balcons des hôtels de la place, ils ont joué les oeuvres de Gabriel Fauré, Jean-Sébastien Bach, Alfred Schnittke. La musique portait les images de l'époque, projetées sur les façades environnantes. Un moment un peu froid... mais magique !

Pour les images d'archive et le témoignage de Rostropovitch :
http://www.ina.fr/video/CAB99045454/rostropovitch-souvenirs-du-11-11-1989.fr.html

Juste pour Bach :

Rostropovitch est mort le 27 avril 2007 à Moscou, il était âgé de 80 ans.
Je n'ai pas d'images pour ce soir, mais si vous guettez la presse, vous trouverez sûrement des échos ce cette magnifique soirée...

dimanche 8 novembre 2009

Débat, Autocongratulation ou Réhabilitation ?

Depuis une semaine déjà, notre bien-aimé ministre de l'immigration Eric Besson a ouvert un grand "débat" sur la question : "Qu'est-ce qu'être français ?"

http://www.debatidentitenationale.fr/

C'est une question intéressante, que je me suis particulièrement posée durant mon année au Canada.
C'est vrai qu'on peut se la poser dans le contexte actuel d'immigration, d'intégration à l'Europe, de rapport avec la religion.



La seule chose gênante, c'est qu'au final seuls les bons côtés sont affichés, et en plus des idées très "conceptuelles", détachées de la réalité quotidienne.
Il n'y a pas non plus vraiment de dialogue, simplement un espace d'expression et de documentation : le site, les interviews, la mediathèque. Il faut sans-doute penser que la question vise à soulever le débat, plutôt qu'à le mener. Et encore, je ne suis pas tout à fait convaincue de l'objectivité des sources !

Alors au final... le terme approprié ne serait-il pas plutôt "Grand Moment de Démagogie et d'Autocongratulation Collective" ?

Je ne crois pas qu'on puisse parler ici de "Réhabilitation", même si l'idée de revaloriser la nationalité, quasiment toujours assimilée au nationalisme, pourrait-être une démarche intelligente. A mon avis, le problème vient du fait que le débat est trop général : parle-t-on de nationalité, d'identité, de culture nationale, du sentiment d'être français, des conditions pour être français, des bénéfices de la nationalité française, d'un ou de plusieurs composants de ce qui distingue les français des ressortissants d'autres pays ?

Pour moi, une "Réhabilitation" de l'"identité nationale" ne peut pas se faire sans un retour sur ses fondements. Car la nation est une construction de l'histoire.

jeudi 5 novembre 2009

La pudeur attise les passions

De retour de la Pagode où je viens de voir le Rubanc Blanc, je m'agenouille devant le grand maître Haneke.
Son dernier film, qui a accessoirement reçu les palmes d'or à Cannes, ne fait pas sentir une seconde ses 2h30. L'histoire se passe dans l'Allemagne prussienne d'Avant-guerre, dans un village dont on ne connaît pas le nom. L'intrigue et le choix du noir et blanc ont un petit côté Hitchcock. Mais surtout l'ensemble est traité avec une pudeur incroyable. Pudeur qui correspond parfaitement au casse-tête d'interdits et de règles morales, sociales et religieuses de l'époque. Et c'est cette pudeur qui avive tous les sentiments, que ce soit celle des personnages ou celle des spectateurs. 2h30 d'émotions pures !
Parmi les scènes qui persistent sur ma rétine, le dos du vieux paysan qui pleure sa femme je crois me restera très longtemps. ou alors le cadrage complètement déséquilibré, avec les gens en tout petit en bas de l'écran, et un grand pan de mur vide au-dessus d'eux, au milieu de la neige. Comme quoi, nous sommes de bien petites choses, mon cher Watson...

Le Ruban blanc (extrait)

lundi 2 novembre 2009

Une recette spéciale Papyr

Caramel de marshmallows aux noisettes, et son coulis de framboise

Préparation : 15 min
Cuisson : 5-10 min


Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 24 cubes de guimauves (marshmallows, chamallows)
- 100 g de framboises (ou plus, selon vos goûts)
- 80 g + 3 cuillères à soupe de sucre
- 50 g de poudres de noisettes (ou plus, selon vos goûts)
- un peu d'eau
Préparation :
Faire dorer la guimauve à la poêle ou mieux, au feu de bois.

Mettre dans le fond d'une casserole, les 80g de sucre et un peu d'eau (juste pour mouiller) et faire caraméliser à feu très doux environ 5 minutes.
Enrober les guimauves de caramel, et les saupoudrer de poudre de noisettes.

Dans un saladier (ou un bol) écraser les framboises avec 3 cuillères à soupes de sucre pour en faire du coulis.

Disposer dans des assiettes à dessert 4 carrés de guimauves par personnes.

Et arroser le tout de coulis de framboises.

Déguster !