lundi 7 mars 2011

Témoignage 3

"À la libération, la vie a repris très vite. Un allemand voulait rester, « Marjan ». Il a dit 'je reste avec vous', alors mon père a dit ‘non, non’ »

dimanche 6 mars 2011

Témoignage 2

"Tout le long du chemin communal, qui descendait à l’étang, il y avait des bidons stockés par les allemands. C’est parti vite, en 1944. Au moment de la bataille de Normandie. Mon père avait peur : une bombe américaine est tombée sur la faïencerie et dans les bois de l’autre côté de l’étang des P. Ça a fait un trou hein ! Si c’était tombé sur nous, on aurait tous brûlés !"

samedi 5 mars 2011

Témoignage 1

"Ce jour là mon beau-frère, A., travaillait chez monsieur H. à la Petite Cour des Bois. Les jeunes étaient partis la mitraillette sur le dos. La Gestapo est arrivée sur la petite route, eux marchaient. Ils ont essayé de se sauver dans le champ. La Gestapo les a rattrapés, ils ont mitraillés. Quand ils sont partis, mon beau-frère est allé les voir. Un parlait encore : "Qu'est-ce que je peux souffrir, qu'est-ce que je peux souffrir, il faut m'éteindre !" C'était incroyable, ils avaient mitraillé partout, dans les yeux... L'autre était décédé. Ils croyaient... à 16-17 ans on se rend pas compte parfois."

Complètement débordée

Zoé Shepard a fait sensation récemment avec la publication de son "roman-critique" de la fonction publique territoriale, Complètement débordée.

En quelque sorte l'équivalent de L'open-space m'a tué, mais en plus épais, dans tous les sens du terme. Plus de pages, plus d'insultes à peine déguisées, autant de clichés.
Lisez les trois première lignes de ce torchon malveillant, vous aurez tout lu.

Signé : une attachée territoriale déçue.