"Ce jour là mon beau-frère, A., travaillait chez monsieur H. à la Petite Cour des Bois. Les jeunes étaient partis la mitraillette sur le dos. La Gestapo est arrivée sur la petite route, eux marchaient. Ils ont essayé de se sauver dans le champ. La Gestapo les a rattrapés, ils ont mitraillés. Quand ils sont partis, mon beau-frère est allé les voir. Un parlait encore : "Qu'est-ce que je peux souffrir, qu'est-ce que je peux souffrir, il faut m'éteindre !" C'était incroyable, ils avaient mitraillé partout, dans les yeux... L'autre était décédé. Ils croyaient... à 16-17 ans on se rend pas compte parfois."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire